Nous devions redéfinir nos méthodes de travail et notre façon de collecter et de stocker les données.
Le chemin d'Agristo vers la croissance durable : récapitulation du webinaire
Durabilité
Chez Agristo, le développement durable n'est pas qu'un mot à la mode, il fait partie intégrante de nos activités. Lors de notre récent webinaire, qui a bénéficié des commentaires de Potatoholics Peter Vos, Energy Manager, et Ward Claerbout, Legal & External Affairs Manager, nous avons approfondi notre dernier rapport sur le développement durable.
Voici un aperçu détaillé des principaux points forts que vous ne voudrez pas manquer.
Pourquoi le développement durable est-il important pour Agristo ?
La durabilité a toujours fait partie de notre ADN. Dès le départ, nous avons mis l'accent sur l'efficacité. Dans notre esprit, l'efficacité est synonyme de durabilité. Travailler avec un produit naturel comme la pomme de terre, qui subit directement les effets du changement climatique, fait de notre souci de durabilité une évidence. En tant qu'entreprise familiale, nous nous engageons à construire un avenir pour les générations futures, en visant les 100 prochaines années et au-delà.
Faire de l'intensité énergétique une priorité
Notre activité est gourmande en énergie en raison de l'utilisation importante de matériaux, de l'eau et des besoins en transport. "Nous produisons des aliments préfrits et surgelés, ce qui nécessite beaucoup d'énergie", explique Peter. Nous avons besoin d'eau pour laver, cuire à la vapeur et éplucher nos pommes de terre, et nous exportons nos produits dans le monde entier. Ce sont là des défis majeurs, car il n'existe pas encore de solutions simples. "Nous avons besoin de beaucoup d'énergie à haute température, ce qui est plus difficile. Osons dire que c'est notre plus grand défi.
De notre objectif à un plan
Chez Agristo, la croissance n'est pas qu'une question de chiffres. Il s'agit d'une croissance pour tous les acteurs de notre écosystème. "Le développement durable fait partie intégrante de notre stratégie commerciale globale", souligne M. Ward. Le fait d'être en conformité avec la directive sur les rapports de durabilité des entreprises (CSRD) nous a aidés à identifier les principaux thèmes de durabilité grâce à une analyse approfondie des parties prenantes, ce qui nous a permis de nous concentrer sur les 3P : la planète, le produit et les personnes. "Cela est également illustré par notre boussole. Elle nous guide dans le choix, le pourquoi et le comment de nos activités. Notre objectif : cultiver la croissance... C'est le point de départ de toute prise de décision durable".
L'impact du CSRD
La directive sur les rapports de durabilité des entreprises. C'est tout un programme. Tout d'abord, elle est obligatoire. Enfin, pas pour nous. Pas encore. Elle le sera en 2026. Mais nous avons voulu prendre une longueur d'avance en rendant compte des normes CSRD.
Le CSRD a un impact massif sur nos opérations. Heureusement, nous en faisions déjà beaucoup, puisque nous rendons compte de notre empreinte carbone depuis 2019, par exemple. Cependant, la directive exige plus de profondeur et de détails, nous poussant à redéfinir nos KPI et à nous concentrer sur les domaines où nous pouvons avoir l'impact le plus significatif. "Nous avons dû redéfinir notre méthode de travail, la façon dont nous collectons et stockons les données, et décider quels sujets sont (non) matériels. Les résultats ont été très intéressants, même pour les sujets non matériels", déclare Peter.
C'est un monde matériel : quelques-uns de nos principaux sujets matériels
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Empreinte carbone
Nos efforts pour réduire notre empreinte carbone ont été considérables. "Notre part de l'empreinte totale s'élève à 18 % pour un sac de frites de 1 kg. Le reste est réparti sur l'ensemble de la chaîne de valeur", explique Peter. Nous avons réduit notre propre impact de près de 34 % en quatre ans, mais il reste encore du travail à faire tout au long de la chaîne de valeur. "Il est temps d'aller de l'avant et de chercher des solutions tout au long de la chaîne.
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L'eau
Dans notre double évaluation de l'importance relative, l'eau est en tête de liste des thèmes abordés. Notre stratégie en matière d'eau comprend des projets d'efficacité, des tableaux de bord et des installations de réutilisation. "Nous avons même effectué une analyse de l'empreinte hydrique, et la conclusion a été stupéfiante : 99,5 % de notre empreinte hydrique se situe dans le champ d'application 3. Agristo n'a donc qu'un impact direct de 0,5 %", souligne Peter, qui plaide en faveur d'une approche holistique de la gestion de l'eau .
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Agriculture durable
Nos agriculteurs sont des acteurs essentiels, puisqu'ils contribuent à hauteur de 20 % à notre empreinte carbone totale. Notre objectif est de les aider à adopter des pratiques durables, afin qu'ils puissent continuer à pratiquer une agriculture compétitive et durable. "Nous voulons surtout les décharger et les aider à adopter des pratiques durables, et non leur imposer une pression administrative supplémentaire.
Au-delà de la pomme de terre
Notre ambition est de devenir la référence mondiale en matière de vente au détail et service de restauration, en proposant des aliments nutritifs et savoureux. Cela implique une gamme de produits innovants et un engagement en faveur de la sécurité alimentaire et de la transparence. "C'est une exigence de base. Nous ne faisons aucun compromis sur la traçabilité et les certifications", affirme M. Ward.
Regardez le webinaire pour en savoir plus
Ce récapitulatif ne fait que résumer les points essentiels et les idées partagées lors de notre webinaire. Pour approfondir le parcours d'Agristo en matière de développement durable et découvrir comment nous ouvrons la voie à un avenir plus vert, regardez l'intégralité du webinaire ci-dessous. Vous pouvez également aller plus loin et lire notre rapport complet.
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Nous chérissons et utilisons la pomme de terre entière
Nous visons toujours la meilleure valorisation possible, ce qui signifie que nous ne voulons pas gaspiller de nourriture et que nous maximisons l'utilisation de nos pommes de terre pour la consommation humaine. Nous sommes guidés par l'échelle de Moerman, qui classe les utilisations les plus souhaitables et les moins souhaitables des aliments et des ressources. Grâce à cette échelle, nous pouvons affirmer qu'en 2023, nous aurons réduit les pertes de sous-produits alimentaires à 25 % et atteint une valorisation de 100 %.